Peu importe les saisons, le temps qu’il fait, Aubrac n’est jamais le même plateau. Il change sans cesse, sans toutefois se perdre, mais une chose ne varie pas : ce plateau est un oasis de calme, et qui me fait un bien fou. Qu’il fasse tempête de vent, de neige, ou douce brise sur les burons, reigne toujours en ces lieux une sérénité et une douceur que je n’ai trouvé nul par ailleurs, pas même dans mes chères Alpes.
Nous avons eu de la chance de venir l’autre week-end entre Aveyron-Cantal-Lozère et d’être pris dans le mauvais temps et la neige. Elle me manquait tant ! Je l’avais pourtant vue dans les Pyrénées et à la télé, mais sur Aubrac, elle est différente.
Très (très) peu de monde croisé sur ces deux jours, et c’est tant mieux. Ces terres recouvertes d’un doux manteau blanc me donnent envie de me trouver dans un chalet, avec une véranda et de regarder les flocons tomber sur l’Aubrac.
Dommage, je n’ai pas de chalet. Et lundi, j’ai du reprendre le chemin du travail, bien loin de là, à Bordeaux.
Mon rêve : vivre ici. Bien loin de toute l’agitation de la ville, de la pluie fine et grise qui ne se transforme jamais en neige. Je troquerais ma voiture citadine pour un 4X4 qui ne craint pas la neige, enfourcherais mon VTT, irais cueillir des narcisses, des gentianes, des myrtilles et parcourir les kilomètres d’étendues à perte de vue. En une journée, je pourrais regarder les saisons défiler, car ici, on peut voir le ciel changer tant de fois en quelques heures, mais toujours offrir un superbe spectacle avec sons et lumières.
J’irais au village d’Aubrac, regarder les touristes se presser « Chez Germaine » pour manger ses tartes et retournerais au Lac des Moines voir encore un magnifique coucher de soleil rose et or.
De loins le village d’Aubrac fait presque fantomatique, en cette journée froide, neigeuse et pourtant si belle. Comme nous n’avons pas de 4X4, et que Poupidou n’arrive pas à mettre ses nouvelles chaines à la voiture, beh on a du faire demi-tour et renoncer à aller du côté de Nasbinals. De toute façon le Col de Bonnecome est fermé.
Heureusement qu’un bon aligot nous avait réchauffé le coeur, le jour précédent, à déguster à l’Auberge de la Tourre. Un régal, un lieu charmant et un personnel divin. De la chaleur dans le coeur, voilà ce qu’ils ont sur l’Aubrac, pour compenser avec le climat rigoureux ^^
Rho lala ton article, en plus de me faire faire une jolie ballade me donne faim <3
Bisous ma belle!
M.
Je t’avoue que l’aligot, c’est un de mes pêchés mignon…mais que je ne mange que sur l’Aubrac, je n’en ferais jamais et celui en supermarché est tellement mauvais… et puis le déguster sur le plateau de l’Aubrac ça lui donne une autre saveur ^^
Ca a l’air bien sympa. je ne connais pas mais ta façon d’en parler donne envie de découvrir !
J’aime énormément cet endroit, depuis toute petite, mon petit lieu chéri ^^
Mais que c’est beau, les couleurs ou plutôt cette absence de couleurs me parle
Bisous
Beh je t’avoue que j’aime aussi particulièrement, mais l’Aubrac c’est beau toute l’année, donc ce n’est pas difficile 🙂
L’Aubrac…. Haaan toute mon enfance en quelques photos!! J’y allée chaque été et parfois en hiver (mes grands-parents habitent dans l’Aveyron, pendant un temps près de Laguiole)… Alors l’aligot, c’est un peu ma madeleine de Proust (en moins digeste et glamour, mais on s’en fiche).
Merci pour ces jolies photos et ce petit retour en enfance 🙂 🙂
🙂 je suis ravie de t’avoir ramené en enfance 🙂 J’adore y aller, le plus souvent possible, même si depuis Bordeaux ça fait une trotte quand même. L’endroit est superbe, calme et tout le temps différent, été comme hiver. J’en suis tombée amoureuse lorsque j’étais petite et que j’allais skier (ski de fond hein) à la station de Laguiole. Et depuis, j’ai converti Poupidou, mon chéri, à ces lieux magiques ^^
Haha toi aussi tu faisais du ski de fond là-bas 😀 J’ai dû en faire une fois ou deux, c’était trop rigolo. Ca fait un moment que j’y suis plus allée… depuis que je suis partie vivre aux Pays-Bas (où clairement, la montagne, ben… heu… y’en a pas ^^). Pareil pour l’aligot (tu peux en trouver dans le commerce, même ici… mais je veux même pas tenter, j’ai trop peur du goût chimique que ça doit avoir).
Oui, parfait pour apprendre à en faire, vu le plat 😉
Beh on en trouve en France de l’aligot, fait par Jeune montagne, mais je ne le trouve pas bon, peut être est ce la même marque qu’il y a chez toi, mais pas terrible du tout…et cher. En tout cas, depuis que je suis petite rien ne semble avoir changé sur ce beau plateau, et c’est ainsi que je l’aime, sans personne, calme et si beau ^^ un havre de paix.
Ouiii c’est cette marque qu’on a aussi! Je ne testerai donc pas, merci du conseil. Même si je doute que j’aurais mis ça dans mon panier… l’alligot, ça se mange sur le plateau de l’Aubrac et nul part ailleurs 😉
Oui c’est exactement ça, moi aussi je ne conçois pas d’en manger ailleurs, là bas uniquement on peut retrouver la vraie saveur…et puis il y a tout le charme de voir les burons et buronniers qui font filer l’aligot, miam ^^ Dommage que dès que la saison commence les burons soient pris d’assaut par les touristes, il faut y venir la semaine, si c’est ouvert car le weekend, oulala, que de monde… Et si on a encore de la place, on file Chez Germaine manger une part de tarte aux fruits <3